- Italie
- Inter Milan
Accusé de racisme, Acerbi choisit la pire des excuses
Excuses glissantes.
Accusé d’avoir tenu des propos racistes à l’encontre de Juan Jesus lors d’un match entre l’Inter et Naples, Francesco Acerbi a connu une semaine mouvementée, ayant été exclu du rassemblement de la Nazionale avant d’être acquitté ce mardi par les autorités italiennes. S’exprimant pour la première fois auprès du Corriere della Sera, le défenseur des Nerazzurri est revenu sur cet incident ayant entaché sa réputation. « Je suis triste et désolé : c’est une affaire dans laquelle tout le monde a été perdant, a expliqué Acerbi. Quand j’ai été acquitté, j’ai vu les gens autour de moi réagir comme si j’avais été libéré après dix ans de prison. Ce furent des journées très lourdes. »
Le joueur italien regrette le traitement acerbe dont il fait l’objet par une partie du public, se défendant d’ailleurs d’avoir prononcé toute injure xénophobe envers Juan Jesus. « On ne peut pas traiter quelqu’un de raciste à cause d’un mot qui a été mal compris dans l’excitation du jeu, a développé l’Interiste. Le racisme est malheureusement une affaire sérieuse, et pas seulement une prétendue “insulte”. Même après l’acquittement, j’ai ressenti beaucoup de colère à mon égard, comme si j’avais tué quelqu’un. […] Je ne suis pas une personne raciste : mon idole était George Weah. Quand on a découvert que j’avais un cancer (des testicules, en 2013, NDLR), j’ai reçu un coup de téléphone surprise de sa part qui me touche encore aujourd’hui. »
Manquait plus qu’une petite phrase pour dire qu’il a des coéquipiers de couleur dans son équipe, et ça aurait été bingo.
FL