- Mondial 2022
- France
Ibrahima Konaté : « Je ne sais pas où Kylian va s’arrêter »
Les louanges continuent de tomber.
À un peu plus de 48 heure du quart de finale de Coupe du monde contre l’Angleterre qui attend l’équipe de France, Kylian Mbappé a de nouveau été de toutes les discussions ce mercredi, au Qatar. Ibrahima Konaté l’a notamment été questionné dessus et a dit : « Je ne sais pas où il va s’arrêter. Il est impressionnant. On a la chance de l’avoir dans notre équipe et pas contre nous. La bataille qu’il va avoir à mener contre Kyle Walker va être intéressante à suivre. J’ai hâte. »
Arrivé dans la foulée, Adrien Rabiot a, lui aussi, évoqué un joueur que tout le monde cherche « à mettre dans les meilleures dispositions. Lui, il est concentré sur son objectif, mais il n’y a pas de dépendance, même si c’est un joueur avec un très fort potentiel. Il accélère, fait des passes décisives, 80-90 de nos occasions viennent de lui, c’est notre arme principale, et il ne faut pas s’en priver. »
Au-delà de Mbappé, d’autres sujets ont évidemment été balayés. Konaté a, par exemple, salué l’organisation du Mondial : « Je suis dans le camp de base, je m’entraîne et je vais au match, mais de ce que me disent mes amis et ma famille, l’organisation est exceptionnelle. Ceux qui sont contents d’être là tant mieux, ceux qui ne le sont pas, on ne les a pas obligés à venir. Il faut féliciter le Qatar pour cette organisation. » De son côté, Rabiot est revenu sur l’évolution du traitement médiatique à son égard : « Vous êtes assez difficiles à convaincre. J’ai très souvent été critiqué, parfois à tort selon moi. De ce côté-là, c’est une belle reconnaissance. Je n’ai pas toujours été d’accord avec ce que j’ai entendu sur la qualité de mes prestations. On a tous des avis différents. Je suis objectif avec moi-même, mais parfois, c’était sévère. J’essaie de mettre tout le monde d’accord à ce sujet-là. (…) J’essaie de rester concentré sur mon football, la compétition et de ne pas trop m’éparpiller. On sait que ça peut aller vite, d’un côté comme de l’autre, je l’ai souvent vécu. Bien sûr, cela fait plaisir d’être reconnu, mais il y a un moment où j’ai subi beaucoup de critiques et je n’ai pas été abattu pour autant. À l’inverse, je ne vais pas m’enflammer, mais il faut reconnaître que cela fait plaisir. »
Circulez, le groupe vit bieng.
MB, à Doha