- International
- France
Hugo Lloris : « Pour optimiser le spectacle, il faut des phases de repos »
Le capitaine tape du poing sur la table.
Bon, vu que c’est un gardien, le gant amortit la violence du choc. Mais quand même : dans les colonnes du Parisien, Hugo Lloris a poussé son coup de gueule en tant que capitaine des champions du monde en titre. L’objet de son courroux ? Le calendrier avant le prochain Mondial au Qatar : « Les joueurs seront prêts physiquement, car ils auront derrière eux près de trois mois de compétition. Il ne sera, en revanche, pas possible de disputer de matchs préparatoires, Il n’y aura pas de travail en commun. Ce ne sont pas des conditions idéales, mais bon, on s’adaptera. »
Au-delà du simple exemple qatari, le gardien français est surtout fatigué par les cadences infernales imposées aux joueurs : « Dans le football, tu es désormais sur le pont onze mois sur douze. Même dans les phases de préparation, on participe avec nos clubs à des tournois. Il n’y a pas, ou si peu, de matchs amicaux. Ça vaut aussi pour la sélection avec la création en 2018 de la Ligue des nations. » Hugo Lloris en appelle donc à la consultation des joueurs : « Quand on instaure des choses, il convient de se mettre à la place des joueurs, d’être sensible à leur ressenti. Je joue au football, je ne vais pas me plaindre, cette adrénaline m’anime et me guide. Pour optimiser les performances et le spectacle, il faut également des phases de repos tout aussi importantes. Et elles sont, j’ai envie de dire, de moins en moins présentes. » Et pas seulement plus de matchs entre gros clubs européens.
À quand un débat face à Giorgio Chiellini ?
AH