- France
- Homophobie
Homophobie : les supporters posent leurs conditions avant la réunion à la LFP
La journée de tous les dangers.
Face à l’organisation à la LFP, mercredi, d’une réunion entre des associations de lutte contre l’homophobie et l’Association nationale des supporters (ANS), cette dernière a posé ses conditions : il n’y aura pas de collaboration avec la Ligue si un « moratoire sur les sanctions collectives » est établi.
Dans un communiqué publié ce mardi, les membres de l’ANS se disent « parfaitement disposés à s’impliquer dans l’ensemble des travaux de lutte contre les discriminations » , d’autant qu’ils s’estiment être « les premières victimes des discriminations dans le football » . Une référence aux nombreuses interdictions de déplacement et sanctions collectives subies par les ultras en France depuis plusieurs années.
« Il est impensable de travailler sur la lutte contre les discriminations qui résultent de l’homophobie sans recevoir au préalable des gages sur les travaux à mener contre les autres discriminations, celles que vivent les supporters tous les week-ends, assure l’ANS. Nous demandons un moratoire sur les mesures discriminatoires prises par les instances disciplinaires des instances sportives. » En outre, l’ANS déplore l’improvisation soudaine de la lutte contre l’homophobie dans les stades.
Communiqué de notre association, accompagné d’un visuel de synthèse..Nous rappelons que nous combattons et combattrons toujours TOUTES les discriminations qui touchent les stades de football. pic.twitter.com/O7QLes3l2c
— Asso.Nat.Supporters (@A_N_Supporters) September 10, 2019
Les discussions ne s’annoncent pas de tout repos.
QJ