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Hernandez : « Ce que je préfère, c’est tacler »
Il y a Benjamin Pavard, et il y a Lucas Hernandez, les deux latéraux qui sont apparus dans le groupe de Didier Deschamps dans la dernière ligne droite de la Coupe du monde.
Sélectionné pour la première fois en équipe de France en mars dernier, le défenseur de l’Atlético savoure sa présence en Russie. « Si je joue, je serai très content, mais sinon je ne ferai pas la gueule, assure-t-il dans une interview à L’Équipe.Je vais rester sérieux et concentré si je dois entrer en jeu. Sur le terrain, je vais amener de la vivacité, de la grinta, de l’agressivité. S’il y a quelqu’un de fâché, je vais aussi essayer de parler avec lui. »
Né à Marseille, Lucas Hernandez a grandi avec son frère Théo en Espagne dès l’âge de cinq ans. Les deux frangins ont été élevés par leur mère, quand leur papa Jean-François Hernandez a choisi de disparaître en Thaïlande. « J’ai cette rage depuis que je suis petit, reprend Lucas. J’ai toujours eu cette agressivité sur le terrain. C’est ce qui me caractérise. Mais ça fait déjà cinq ans que je travaille avec Diego Simeone, et évidemment il a amélioré tout ça. Aujourd’hui, je suis ce joueur-là grâce à lui. » Ce qu’il préfère sur un terrain ? « Quand je dois tacler ou les un-contre-un, quand je dois être présent dans les duels. Mais je me sens bien aussi au niveau offensif quand je dois prendre la profondeur. »
Et vu ses dernières sorties sous le maillot bleu, il pourrait bien démarrer titulaire ce samedi face à l’Australie (12h).
FL