- Espagne
- Séville FC
Hannibal Mejbri écarté par son coach à Séville
Pas facile de s’adapter à l’Andalousie, on dirait.
Opposé à Osasuna dimanche soir à 18h30, le Séville FC sera privé de l’une de ses recrues hivernale, Hannibal Mejbri. Au sortir d’une saison pleine avec Birmingham (38 matchs), l’international tunisien, qui a grandi à Paris, n’a joué que cinq petits matchs lors de la première partie de saison et est arrivé en prêt à Séville en janvier. Problème, après une petite apparition de 29 minutes lors de la déroute des siens face à Gérone, on ne devrait pas revoir de sitôt l’élégant milieu de terrain à l’imposante chevelure. Son entraîneur, Quique Sánchez Flores, a en effet annoncé que le joueur de 21 ans ne serait pas convoqué jusqu’à nouvel ordre, le technicien préférant lui donner « du temps » afin qu’il comprenne « où il se trouve », alors que certains médias espagnols font état d’une brouille avec l’ancien Lyonnais Mariano Diaz à l’entraînement cette semaine.
« Après avoir passé du temps avec lui, avoir parlé et l’avoir vu pour ses premières minutes à Gérone, nous allons lui donner l’espace nécessaire pour qu’il comprenne où il est, qu’il est à Séville et ce que cela signifie, a ainsi clarifié Sánchez Flores. On veut qu’il se rende compte de cela. Nous avons parlé et nous pensons qu’il a besoin d’un temps d’apprentissage […] pour qu’il voie les choses de l’extérieur, et ensuite, il sera de nouveau convoqué. » Des propos qui sous-entendent clairement que Mejbri n’est pas prêt pour les exigences de son entraîneur et qu’il va devoir cravacher pour retrouver les terrains, même si ce dernier ne semble pas lui jeter la pierre : « Ce sont des garçons qui arrivent ici et qui, d’un coup, se retrouvent dans un grand club comme Séville, dans des conditions d’exigence maximales. Ils ont besoin de trouver leurs repères. Et ils vont peut-être mieux s’en rendre compte avec un point de vue extérieur. » Quelle que soit la situation actuelle, il garde d’ailleurs la confiance de l’Espagnol, qui croit en lui : « Je pense que finalement, il comprendra. »
Premier non-relégable, Séville aurait pourtant bien besoin de ses talents sur le pré.
JF