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Guillaume Restes : « Si un jour j’ai le boulard, ma grande sœur va me taper »
Le meilleur Restes à venir.
Désormais membre à part entière de la sélection espoirs de Thierry Henry, Guillaume Restes continue de grandir semaine après semaine, en plein dans une saison qui est celle de l’explosion. Du haut de ses 19 ans seulement, le gardien toulousain a pris le temps de se raconter en détail auprès du journal L’Équipe, dans un entretien paru ce dimanche. On y découvre notamment son goût pour le tennis : « Je n’arrivais pas trop à contrôler mes émotions quand j’étais petit. Le tennis était vraiment trop compliqué par rapport à ça. C’est encore plus dur que le foot, en vrai. Je pouvais péter une raquette et gagner le match après. […] Le tennis m’a beaucoup appris, parce que c’est un sport individuel, comme le poste de gardien en fait », raconte-t-il.
Le jeune portier explique aussi qu’il lit attentivement les notes que le quotidien lui attribue chaque week-end : « À chaque fois que je joue, il y a mon prof (de terminale, l’an dernier) qui m’envoie les notes de L’Équipe. Regardez mon téléphone. Que j’ai 1 ou 10, il m’envoie la note. Parallèlement, mon entraîneur des gardiens me met une note aussi, ce n’est pas tout le temps la même », explique Restes, lui qui est poussé à garder les pieds sur terre par son entourage. « Ma vie n’a pas changé. Je suis toujours chez mon père et ma mère, à côté du Stadium, juste à côté de chez mes grands-parents aussi. […] Si un jour j’ai le boulard, je reçois un message de ma grande sœur dans la seconde et elle va me taper. Mon papa et ma maman aussi. Mon tonton me mettrait aussi une petite pichenette », conclut le gardien.
Avec Restes et Chevalier, la France n’a pas trop de souci à se faire pour l’avenir de ses cages.
AL