Grève des arbitres en vue en MLS ?

Plus personne ne veut arbitrer Leo Messi.

La Professional Referees Organization (PRO, organisation fondée par la Fédération des États-Unis de football et qui supervise l’arbitrage professionnel dans le pays) et la Professional Soccer Referees Association (PSRA, syndicat qui représente notamment les arbitres de MLS et NWSL) n’ont pas pu se mettre d’accord sur une nouvelle convention collective (l’actuelle, en vigueur depuis début 2019, expire le 15 janvier) et une grève des arbitres est « imminente », selon une source citée par The Athletic. Cela obligerait la MLS à trouver des arbitres remplaçants avant le coup d’envoi de la saison 2024, prévu le 21 février.

"PSRA’s role as representative of these outstanding professionals is in protecting the rights of our members just as passionately as we believe in the game itself. We have a first-hand understanding of how equality creates fairness.

— PSRA Officials (@PSRAofficials) January 5, 2024

« Nous négocions un contrat avec la même intensité, la même attention et le même dévouement que nous apportons à chaque match en tant qu’officiels hautement qualifiés qui vivent pour ce sport, a déclaré Peter Manikowski, le président de la PSRA. Le rôle de la PSRA en tant que représentante de ces grands professionnels est de protéger les droits de nos membres avec autant de passion que nous croyons au jeu lui-même. […] À l’heure actuelle, les parties restent très éloignées l’une de l’autre sur des questions d’une grande importance pour la vie et les moyens de subsistance de nos membres. Nous sommes frustrés, mais nous restons déterminés. […] Nous jouons un rôle important dans la popularité croissante et le succès de ce sport. »

Selon plusieurs sources de The Athletic, la PSRA disposerait d’une caisse de grève « suffisamment importante pour un arrêt de travail prolongé ». Les négociations sont souvent compliquées entre la PRO et la PSRA. En 2014, par exemple, les deux organisations avaient déposé des plaintes l’une contre l’autre.

Qu’ils profitent de ce moyen de pression, avant de se faire définitivement remplacer par des robots.