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Grégory Lorenzi avoue avoir été perturbé par les sollicitations de l’été dernier
Breizh Luis Campos.
Grand artisan du rêve éveillé vécu par le Stade brestois depuis un peu plus d’un an, Grégory Lorenzi s’apprête à goûter à l’un de ses plus grands matchs dans la peau d’un dirigeant, ce mardi, à Barcelone. À 40 ans, celui qui occupe le poste de directeur sportif depuis neuf ans à Brest bénéficie lui aussi d’une exposition nouvelle, son travail étant désormais reconnu dans toute l’Europe.
Avant Barça-Brest, le natif de Bastia est d’ailleurs revenu pour le média belge Pickx Sports sur les sollicitations estivales de Rennes et d’Arsenal notamment, qui n’ont pas manqué de le perturber. « C’est vrai qu’il y a eu des sollicitations. C’est flatteur et ça perturbe aussi, parce que, quand ça arrive, on n’est pas forcément toujours préparé à cela, a-t-il concédé. Je savais que mon travail n’était pas encore terminé, qu’il y avait la Ligue des champions qui arrivait. Ce qui m’importe, ce sont aussi les relations. Je ne suis pas un homme de pouvoir, je veux simplement faire mon travail correctement. Nous sommes dans un projet où les gens se font confiance, chacun a sa place et chacun peut travailler dans un environnement sain et serein. »
Évasif sur son avenir
Alors, ce départ est donc remis à plus tard ? « Peut-être que j’aurai la possibilité d’être encore sollicité… ou pas. Je ne sais pas et je ne me pose pas la question. Peut-être que je resterai encore cinq ans à Brest, peut-être que dans deux ans, je partirai. Je ne peux pas prévoir. Ce n’est pas un manque d’ambition, mais chaque chose en son temps. Pour l’instant, je n’y pense pas et je croque ma saison à pleines dents. »
Et Rennes se mord les doigts d’avoir préféré Massara.
AC