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Gravina, président de la Fédé italienne : « Mancini ne m’a jamais dit qu’il voulait partir »
« Oh Gabri. »
Dix jours après avoir vu son sélectionneur, Roberto Mancini, faire ses valises, Gabriele Gravina a donné son point de vue dans les colonnes du Corriere della Sera. « Roberto ne m’a jamais dit qu’il voulait partir, regrette le président de la Fédé italienne. C’est arrivé comme un coup de tonnerre. J’ai appris sa démission par sa femme, Silvia Fortini, qui est son avocate, la veille de l’arrivée d’une lettre de démission officielle dans les bureaux de la Fédération. Compte tenu de notre relation personnelle, j’aurais davantage apprécié que Mancini exprime sa volonté en me regardant dans les yeux. »
Gravina revient également sur tout ce qu’a pu dire Mancini après son départ, et notamment sur un prétendu manque de confiance de la part de sa Fédé. « Si je n’avais pas confiance, l’aurais-je mis sous contrat jusqu’en 2026 ? », questionne l’avocat de 69 piges avant de se montrer un peu plus offensif envers son ex-sélectionneur : « Plus nous tenons certains discours, plus l’amertume grandit. Les motivations de Mancini sont faibles et superficielles. »
À moins que ce ne soit tout simplement l’appel du Moyen-Orient.
FP