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Granit Xhaka raconte son cauchemar vécu avec Arsenal en 2019
Régalez-vous, le petit-suisse est déballé.
Granit Xhaka revient, dans une interview publiée ce mardi par The Athletic, sur la période cauchemardesque qu’il a connue à Arsenal en 2019, après avoir été la cible de ses propres supporters. « Tout le stade m’a hué, je me suis dit : “OK, c’est moi contre 60 000, que dois-je faire ?” »
Après être sorti du terrain (match nul face à Crystal Palace 2-2), le capitaine des Gunners de l’époque jette son maillot, fou de rage. « À ce jour, je ne peux pas vraiment dire ce qui m’est arrivé à ce moment-là », avoue le Suisse, avant de poursuivre. « Pour ma famille dans les gradins, c’était comme une gifle au visage, […] je n’oublierai jamais à quel point mes parents se sentaient mal, ni comment ma femme se sentait. » À cette époque, le milieu de terrain devait rencontrer ses dirigeants pour signer une prolongation, tombée dans les oubliettes…
Dépouillé du brassard, il a ensuite vécu l’enfer : « J’ai eu beaucoup de jours noirs, assis dans ma chambre d’hôtel lors des matchs à l’extérieur, réalisant ce qui s’était passé. » L’homme aux 121 sélections avec l’équipe nationale de Suisse confesse qu’il n’arrivait même pas à se livrer à sa famille concernant son état mental. « Je ne voulais pas qu’ils se sentent mal, parce qu’ils étaient plus inquiets pour moi que moi, […] j’étais complètement dévasté. »
Quatre années, plus tard, il cherche toujours une explication, mais une chose est sûre, le Suisse a inversé la tendance grâce à Mikel Arteta, devenant l’homme adoré de l’Emirates Stadium. « Ma mentalité est complètement différente. Je suis beaucoup, beaucoup plus calme », confesse l’un des nouveaux hommes forts du Bayer Leverkusen, club qu’il a rejoint cet été, convaincu par le projet présenté par Xabi Alonso.
Le joueur aux 297 rencontres disputées sous le maillot des Gunners l’avoue, l’un des secrets du retournement de cette situation s’explique par un gros « travail sur mon mental ». Le joueur de la Nati en a conscience, pour réussir dans le football, il faut savoir rester positif : « Lorsque les choses vont moins bien, vous avez besoin de cette pensée positive. Cela vous donne de la force. » Tout porte à croire que c’est cette même force qui mène le Bayer, leader, en route vers le titre de Bundesliga.
Le Granit(e) est solide.
JBC