Gourcuff et sa panenka
Quand on tente un geste audacieux comme une panenka, on connaît la sentence si raté il y a : un vilipendage, dans les règles.
Gourcuff le sait, mais il ne se doutait certainement pas que la première pierre viendrait de son entraîneur.
Le Cévenol s’exécute sans trembler : « Je ne lui ai encore rien dit de particulier parce que moi aussi, j’en ai raté, comme tous les grands tireurs de penalty. Si tu ne le réussis pas, ce geste te porte préjudice. Si nous n’avions pas gagné, il aurait vraiment eu la tête dans le sac. Mais il n’y a pas eu d’incident, donc il est clos. »
Laurent Blanc, celui qui ne dit pas non lorsqu’on l’appelle président, se considère donc aussi comme un grand tireur de penalty.