- France
- Girondins de Bordeaux
Gérard Lopez sort du silence
Gérard Lopez est sorti de sa tanière.
Deux jours après l’annonce de la fin des négociations avec le groupe américain Fenway Sports Group (FSG), le propriétaire des Girondins de Bordeaux a publiquement pris la parole auprès de l’AFP. S’il ne souhaite pas donner de « faux espoir » aux supporters marine et blanc, il a présenté les trois scénarios possibles pour le monument bordelais, moins d’une semaine avant le passage en appel devant la DNCG. « Le premier est de trouver un partenaire de dernière minute. On a été approché par beaucoup de monde, mais qui, malheureusement, n’ont pas les moyens, a-t-il regretté. C’est l’option la plus optimiste au premier abord, mais boucher le trou maintenant ne serait que reporter le problème à plus tard, on l’a vu avec la non-montée. La deuxième option, c’est la liquidation et la disparition du club. Enfin, il y a l’exemple du sauvetage de clubs avec passage dans des divisions plus inférieures, en se donnant deux, trois ans de pause pour reconstruire. »
L’ancien président du LOSC est également revenu sur le feuilleton de la vente avortée avec Fenway Sports Group, trois ans après avoir racheté le club aux autres Américains de King Street, et en a profité pour évoquer les anciennes pistes d’acheteurs potentiels : « Le premier était un fonds d’investissement qui, en janvier, voulait avoir une certitude sportive qu’on allait jouer la montée. On était incapables de donner cette garantie, souligne Gérard Lopez. Le second était une banque qui voulait la garantie, en mars, qu’on ne descende pas en National, ce qu’on a pu garantir que très tard dans la saison. Puis en avril, on a été recontacté par Fenway, et là sont apparus deux éléments primordiaux. D’abord les coûts de fonctionnement du club et surtout du stade, entre le loyer annuel et les arriérés (42,5 millions d’euros estimés). Puis le deuxième aspect, le plus catastrophique pour nous : la non-décision sur les droits TV. Donc FSG s’est retiré. »
Finalement, tout est donc la faute de Vincent Labrune.
Faute de moyens, les Girondins arrêtent leur application mobileLL