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Gillot, Barcelone et l’arbitrage
La Ligue des champions, c’est le top du top. Du moins, en principe. Postulat qui devrait être le même pour l’arbitrage, et pas qu’en théorie. Pourtant, dès les quarts de finale, et de façon très criante, les erreurs d’arbitrage se sont multipliées, avec de lourdes conséquences à la clé. PSG-Barça, Dortmund-Málaga, Bayern-Barça, Dortmund-Real Madrid… Bref. Plusieurs rencontres ont été sujettes aux mauvaises décisions du corps arbitral.
Et Francis Gillot, réputé comme n’ayant pas sa langue dans sa poche – et fan inconditionnel de Barcelone –, n’a pas manqué de revenir sur le malaise ambiant. Prolixe, le Bordelais…
« C’est mérité pour les deux clubs allemands… C’est comme ça, cette année. Le foot allemand a beaucoup plus de puissance physique par rapport au football espagnol. Mais j’ai quand même vu trois buts (au cours des demi-finales aller, ndlr) qui n’étaient pas valables, a-t-il clamé, en conférence de presse. Bon, je vais encore défendre Barcelone, mais poussette, hors-jeu, blocs : non, y a rien ? » , a-t-il ensuite interrogé.
Le père J-Lo, il reste ronchon, mais il a mûri. « Je ne sais pas ce qu’il faut faire pour améliorer ça… C’est difficile d’arbitrer… J’en conviens. Bon, j’ai compris depuis deux ou trois ans, a-t-il reconnu.Avant, je ne comprenais pas, mais maintenant, je suis moins agressif envers les arbitres. Voilà, c’est comme ça, il faut faire avec. »
Une métamorphose positive, donc. « Je pense que les réunions qu’on a eues à Paris, deux ans de suite, ont permis de s’expliquer… Mais les arbitres font comme tout le monde, avec leurs forces et leurs faiblesses… Je n’excuse pas les défaites avec l’arbitrage ; c’était le cas avant, mais plus maintenant. »
Francis Gillot a quand même contesté le pénalty concédé face à Sochaux dimanche dernier (2-2), suite à une faute de main de Maxime Poundjé.
On ne se refait pas…
LB, à Bordeaux