Gignac : « Il y a même un tacos Gignac au Mexique »

Quand il n’y a plus la place pour un Big Mac, il reste le Tacos. À son nom.

Interrogé par L’Équipe dans un entretien fleuve, l’attaquant des Tigres André-Pierre Gignac s’est longuement confié sur sa vie au Mexique depuis 2015 et le statut de star qu’il y a acquis. « Les gens me demandent de signer un autographe sur leur peau qu’ils vont se faire tatouer dans la foulée. D’autres ont mon visage. Même mon père s’y est mis. Il a un immense tigre avec mon numéro 10 dans le dos ! Quand je suis arrivé ici, je n’avais pas un seul tatouage. Aujourd’hui, je ne les compte même plus ! J’ai presque la moitié du corps rempli de tattoos. Cette culture t’attrape, t’embarque. »

« Dédé » , bon nombre de Mexicains l’ont gravé dans la peau. Mais aussi dans l’estomac. « Il y a des personnes qui exploitent aussi mon nom sans autorisation. J’ai même un tacos Gignac ! Je vois parfois mon nom dans des endroits inattendus.(…)Les Tigres possèdent 100 % de mes droits à l’image, mais ils sont un peu secrets sur les chiffres. Ils ne me disent rien. Je sais que je vends en gros 80 % des maillots des Tigres. Et il y en a beaucoup ! »

L’ancien buteur de l’OM, qui assure avoir « vraiment tout pour être heureux à Monterrey » , a même refusé d’autres clubs prestigieux du continent. « Boca Juniors m’a contacté. Jamais, dans ma vie, je n’aurais pu imaginer que le club de Maradona, ou de Riquelme, m’appellerait. Qu’ils se soient intéressés à moi, c’est une énorme fierté. Derrière, j’ai eu également Flamengo, un des clubs avec le plus de supporters au monde, le Maracanã. Hé ho… on parle de clubs mythiques ! J’aurais même pu jouer avec Ibrahimović aussi. Les Galaxy sont venus à Monterrey. Ils avaient en tête de me faire venir juste avant Ibra pour préparer son arrivée et ensuite de nous associer devant. C’était un beau duo quand même ! »

Et l’Euro 2016, ça aurait pu être un beau titre aussi.