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Gérard Lopez : Foot Locker, Skype et streaming au Venezuela
C’est peu dire que Gérard Lopez a reçu un accueil chaleureux de la part de toutes les strates du football français (dirigeants, journalistes, spectateurs…) : dépeint comme un mélange entre Jack Kachkar et Christophe Maillol, le nouveau président du LOSC a finalement réussi son passage devant la DNCG et est officiellement depuis le début de l’année le successeur de Michel Seydoux. L’arrivée de Franck Passi sur le banc lillois à la place de Patrick Collot avait accentué son étiquette de vendeur de rêves. Dans la foulée, celle de Marcelo Bielsa pour la saison prochaine a fermé quelques bouches.
Derrière un côté businessman assumé se cache en fait un cœur qui bat pour le foot. C’est sur cet aspect que l’Hispano-Luxembourgeois s’est longuement arrêté dans le So Foot du mois de février. Pour son seul entretien accordé à la presse écrite, l’homme d’affaires, qui parle couramment « sept langues plus un dialecte » , fait tomber l’attaché-case. Ceux qui pensent qu’il a mis les pieds à Lille uniquement pour faire des affaires se trompent.
Un exemple de son amour pour le jeu ? Le 14 décembre dernier, alors que son arrivée au LOSC n’était pas encore acté, mais que le club avait communiqué sur les négociations avec Lopez, ce dernier se trouvait en Amérique du Sud tandis que Lille se déplaçait au Parc des Princes. « Le match de Coupe de la Ligue entre le PSG et le LOSC, je l’ai regardé au Venezuela sur un boîtier hacké par des mecs à qui j’ai refilé quelque chose pour qu’ils arrivent à me trouver le truc en direct » , indique Lopez, qui s’était autorisé une folie d’une autre dimension il y a quelques années, alors que son club luxembourgeois du Fola Esch disputait un match de championnat anodin. « J’avais une réunion à Shanghai et une autre exactement 48 heures plus tard à Pékin. J’ai fait Shanghai-Luxembourg-Pékin. Je suis arrivé au Luxembourg, je suis allé voir un Rumelange-Fola et, au coup de sifflet final, je suis parti reprendre un avion pour Pékin. »
Dans ce long entretien, Lopez retrace son parcours, de son premier job de vendeur chez Foot Locker à son expérience à la tête de Renault F1, en passant par l’achat et la vente de Skype qui ont lancé sa carrière de businessman.
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SF