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Futsal : Raphaël Reynaud excité par « le plus gros défi de l’histoire de l’équipe de France »
Comme un enfant.
Ce jeudi (17h), un immense défi attend l’équipe de France de futsal. Opposés à l’Argentine, le grand favori, en demi-finales de la Coupe du monde de futsal, les joueurs de Raphaël Reynaud tenteront d’atteindre la finale pour la première fois de l’histoire.
« Je pense que c’est le plus gros défi de l’histoire de l’équipe de France. Parce qu’aujourd’hui, on n’est pas sur un match de préparation, on n’est pas sur un match amical, on n’est pas sur une qualif, a balancé le sélectionneur français Raphaël Reynaud, ce mercredi. On est sur un match décisif, une demi-finale de Coupe du monde, et c’est contre l’une des plus grandes équipes qui existent aujourd’hui. »
« Rester focus sur nos qualités »
Forcément, la rivalité récente entre France et Argentine est arrivée sur la table, sur fond de finale de Coupe du monde 2022 en foot. « Ce qui nous guide, c’est notre match. Il y a une forme de rivalité qui s’est installée. Une rivalité sportive, centrée sur le terrain. Ce sont des joueurs qui, de toute façon, se construisent avec l’idée que faire sortir l’équipe adverse de son match peut les aider. Nous, on doit surtout se mettre à l’abri de tout ça et rester focus sur nos qualités et sur notre match. C’est une des clés de cette rencontre. »
« L’une des équipes qui m’ont le plus inspiré »
Et de se montrer élogieux vis-à-vis de l’Argentine : « C’est clairement l’une des équipes qui m’ont le plus inspiré dans ma construction en tant que coach et aussi en tant qu’artisan de la réflexion autour de l’identité de jeu et du projet de jeu. Parce qu’ils sont champions du monde sur des valeurs et des principes qui aujourd’hui nous guident. Du coup, cela a été une équipe importante pour moi et pour l’équipe. Maintenant cette équipe a évolué et nous aussi. On s’est inspiré mais on n’a pas fait un copié-collé de ce que peut être le jeu argentin. On a vraiment identifié ce qu’est notre identité et c’est surtout ça qui fait notre force, c’est le fait d’avoir un projet bien à nous. »
Il n’y a plus qu’à les faire pleurer, les Argentins.
AC