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Froger : « J’ai envie de travailler »
Thierry Froger n’a reçu qu’ « une claque » , mais depuis ce fameux lundi 24 août, il n’a plus mis les pieds au stade Duvauchelle. Preuve que le traumatisme est plus psychologique que physique.
L’entraîneur cristolien affirme s’être fait agresser devant le vestiaire des joueurs sous le regard de deux employés du club. Pourtant, ces derniers démentent sa version des faits. « L’agresseur dit que je lui ai mal parlé, que je l’ai poussé et qu’il a mal réagi. Cette interprétation a été confirmée par les deux témoins » , explique Thierry Froger, interrogé dans l’émission Luis Attaquesur RMC.
« On a été confrontés par la police et cette personne dit qu’elle connaît le président, le directeur général, les joueurs, le staff médical et le staff technique… mais pas moi. Je suis là depuis janvier 2015, il dit qu’il vient au stade, mais il ne me connaît pas, poursuit celui qui n’a pas abandonné sa mission à Créteil. On me prive de mon travail. Ça me fout en rogne. J’ai envie de travailler. »
Si les dirigeants assurent leur soutien total envers leur entraîneur dans cette affaire, le président ne cache pas sa volonté de lui trouver un remplaçant… « Il faut accepter que le président soit inquiet. Le match où je n’étais pas là, on a pris 4-1 à Dijon. C’est peut-être ça qui déclenche les choses. Ils veulent absolument qu’il y ait un entraîneur très vite pour s’occuper de l’équipe et je le comprends » , conclut le technicien, en arrêt maladie jusqu’au 20 septembre.
Vendredi, les Béliers se rendent à Sochaux. Ça sera encore sans leur entraîneur.
FL