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Florence Hardouin : « J’ai eu peur de mourir »
Vider son sac.
Mise à pied puis licenciement, infarctus… Florence Hardouin, l’ancienne dirigeante de la FFF, sort du silence près de quatre mois après sa mise à pied, ce mardi dans les colonnes de L’Équipe. « Je me souviendrai toute ma vie de ce 11 janvier », se remémore l’ancienne directrice générale, licenciée pour faute grave, puis en raison des retours de l’audit interne mené par le ministère des Sports sur la 3F. Évènements depuis lesquels elle a été victime d’un infarctus et hospitalisée : « Je me remets doucement. Physiquement, je reste prudente, je suis suivie médicalement. »
Florence Hardouin se rappelle : « Je sortais d’un déjeuner professionnel, j’étais dans la rue et j’apprends ma mise à pied par les médias. Le choc émotionnel a été très fort. Je n’ai pas compris ce qui m’arrivait. J’ai eu mal à la poitrine, ça chauffait. Comme je connais bien mon corps, j’ai vite su que c’était un peu grave. » Aux urgences, on lui a annoncé que c’était un « infarctus », elle affirme qu’elle « était anéantie » et ce mot « infarctus, ça fait peur ». L’ancien bras droit de Noël Le Graët conclut : « J’ai eu peur de mourir. J’ai pensé tout de suite à mes enfants, à ma famille, à mes proches. » Florence Hardouin dément ensuite les accusations de misogynie et d’homophobie formulées par d’anciennes salariées. L’ex-DG défend son bilan mais n’évoque pas ses relations plus que compliquées avec l’ancien président de la 3F, poussé à démissionner le 28 février dernier.
Elle a porté plainte pour harcèlement moral et sexuel dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte contre l’ex-dirigeant.
TJ