- France
- Le Havre
Face aux sénateurs, le président du Havre tacle la LFP à propos de son deal avec CVC
Roussier ne lâche pas l’affaire.
Alors que le HAC joue son maintien sur le terrain, le club normand se bat aussi en coulisses depuis plusieurs mois, s’estimant lésé à propos de la répartition pour les clubs des fonds obtenus grâce au deal entre la LFP et CVC. Ce mardi, Jean-Michel Roussier, le président havrais, était auditionné au Sénat, par la commission d’enquête sur la financiarisation du football français. « Non, la seule solution pour sauver le foot français n’était pas la cession à vie de 13% de ses revenus à un fonds d’investissement. Non, les clubs ne disposaient pas de l’information utile pour se prononcer sur l’accord CVC. Non, l’accord conclu ne permet pas un développement équitable du foot français, mais ne fait que creuser les inégalités », a notamment lâché sans langue de bois le dirigeant.
« Pour le football français, c’est le casse du siècle. L’écrasante majorité des clubs n’a pas compris comment cela s’est déroulé. Tout a été fait dans la plus grande opacité », a-t-il ensuite regretté, estimant que « CVC a profité d’une extraordinaire dégradation du football français à la suite de l’éviction de Mediapro ». Enfin, Roussier a une nouvelle fois regretté que le HAC ait perçu beaucoup moins d’argent que les autres pensionnaires de Ligue 1. « Le HAC bénéficie d’un traitement d’une inéquité incroyable », causé par un accord qui a « durablement creusé les inégalités entre les clubs, les prive à vie d’une partie substantielle de leurs revenus », a-t-il conclu.
Pour rappel, le combat des Havrais se poursuit toujours devant la justice.
Le Havre ne veut plus de Bein Sports dans son stade !AL