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Fabio Grosso revient sur les incidents en marge de Marseille-Lyon
La Grosso colère.
Pour sa première déclaration devant les médias depuis les incidents qui ont émaillé l’avant-match de l’Olympico et entraîné le report du match, Fabio Grosso est apparu le visage encore marqué par ses blessures. Présent ce vendredi en conférence de presse, avant la rencontre de ce week-end face à Metz, l’Italien a pointé du doigt le dispositif policier mis en place autour du car lyonnais. « J’ai l’impression qu’on a fait un parcours qu’on ne devait pas faire. On est rentré dans un stade avec deux motos et deux voitures de police, puis on est sorti du stade avec 25 camionnettes et 20 motos. »
Ce que regrette par ailleurs Grosso, c’est le manque de bon sens du trajet effectué par le bus lyonnais. « On est passé par une rue où il y avait plein de cailloux par terre, des travaux sur la route », a-t-il déploré. Appelant à des décisions « importantes », l’entraîneur des Gones veut que des solutions soient trouvées « pour que cela n’arrive plus ». Loin de s’apitoyer sur son sort, considérant que ses blessures ne sont « pas le plus important », il regrette surtout l’image renvoyée. « J’aurais aimé que mon visage ne fasse pas le tour du monde. J’aurais aimé qu’aucun visage ne fasse le tour du monde, a-t-il lancé avant d’exhorter les décisionnaires à agir. Que ceux qui doivent prendre des responsabilités prennent des décisions. »
Difficile de lui donner tort.
JF