- Euro 2024
- Finale
- Espagne-Angleterre (2-1)
La réponse de Laporte aux critiques de la presse espagnole
Laporte a une mémoire d’éléphant.
Au lendemain du sacre de l’Espagne en finale de l’Euro 2024 contre l’Angleterre (2-1), Aymeric Laporte a tenu à régler ses comptes avec la presse espagnole, après avoir déjà évoqué sa lassitude durant la compétition. À l’instar de son coéquipier Marc Cucurella, le défenseur de la Roja s’est moqué des critiques à son égard dans un post X court, mais cinglant : trois captures d’écran d’articles et de tweets accompagnées de la légende « Le reste est historique ». Sur l’une d’elles, la déclaration d’un journaliste, dans l’émission El Larguero sur la Cadena SER, qui jugeait l’actuel joueur d’Al-Hilal « pire que Pau Cubarsí », le Barcelonais de 17 ans présent dans la liste élargie de la Roja avant d’être finalement laissé à quai. « J’ai vu Laporte jouer et j’ai dit au sélectionneur : “Il n’est pas dans la forme minimale exigée pour joueur l’Euro” », avait-il affirmé. Laissé sur le banc lors de la première journée contre la Croatie, Aymeric Laporte a finalement participé à – presque – l’intégralité des matchs jusqu’à la finale, prolongations comprises, hormis la seconde période contre l’Albanie, lorsque la Roja était d’ores et déjà qualifiée.
El resto es historia. ✨✨ pic.twitter.com/LvDx8GkJxU
— Aymeric Laporte (@Laporte) July 14, 2024
« Il a disparu de l’élite pour aller en Arabie saoudite et il est à l’Euro », pouvait-on également lire dans El Confidencial, comme le montre le post X du natif d’Agen. Selon le journal espagnol, l’ancien défenseur de Manchester City (2018-2023) pouvait « se sentir privilégié d’être dans la sélection espagnole pour l’Euro après une saison durant laquelle il a disparu du haut niveau » et profitait des « mérites du passé ». Dans l’édito d’AS, les propos n’étaient pas plus flatteurs. Le président d’honneur du journal, Alfredo Relaño, lui reprochait de ne pas être arrivé en sélection en même temps que ses coéquipiers, rappelant son expulsion en mai sous les couleurs de son club saoudien, dans un « football mineur », et le décrivait même comme un défenseur central qui « n’a pas sa place dans les quatre meilleurs de l’équipe de France », remettant en avant sa binationalité, objet de nombreuses critiques des deux côtés des Pyrénées.
En tout cas, il a sa place parmi ceux de la Roja et ça lui va très bien a priori.
LL