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Enzo Le Fée : « La première fois que je suis entré à l’Olimpico, j’ai eu des frissons »
Un conte d’Enzo.
Arrivé l’été dernier à l’AS Rome en provenance du Stade rennais, Enzo Le Fée s’adapte doucement à son nouveau club. S’il n’est pas encore un titulaire régulier des Giallorossi (sept matchs disputés toutes compétitions confondues), le milieu de terrain apprécie pourtant son expérience dans un club d’envergure, comme il l’a détaillé au micro de Free : « La première fois que je suis entré à l’Olimpico, en passant devant les supporters, j’ai eu des frissons. On a l’impression d’entrer dans une arène. » Une arène découverte sous les ordres de Daniele De Rossi, qui l’avait recruté avant d’être finalement limogé à l’automne : « Cet été, je n’avais pas l’intention de partir, je me sentais bien à Rennes. La première fois que j’ai parlé à De Rossi, c’était en appel vidéo. L’aspect humain a tout de suite pris le dessus. Pour moi, c’est vraiment un point essentiel, avant de me parler du terrain, il faut me parler humainement, car j’ai besoin de cette connexion. »
🕊️ Pendant près de 6 minutes, Enzo Le Fée s'est confié sur l'histoire tragique de son père, condamné pour "recel de cadavre" et qui n'a pas supporté la sortie de prison…
Avec beaucoup de recul, il revient sur toute cette période 🙏
Un moment particulièrement touchant 🥺 pic.twitter.com/lUiwgswcpy
— Free FOOT (@FreeFoot) December 4, 2024
Enfin, Le Fée est revenu sur l’importance de son père dans sa réussite au plus haut niveau. Incarcéré plusieurs années avant son décès, Jérémy Le Fée s’est en effet activement impliqué dans le parcours sportif de son fils, malgré les difficultés rencontrées par la famille : « Il a tout fait pour que j’aille dans ce monde-là (le sport). […] À chaque fois que j’arrivais au parloir, il y avait deux ou trois potes à lui qui passaient derrière en disant “le futur, le futur”. Donc je savais déjà qu’il parlait beaucoup de moi à l’intérieur. » L’incarcération de son père ne l’empêchait ainsi pas de suivre les débuts professionnels d’Enzo, alors à Lorient. « J’ai réussi à arriver dans le monde professionnel, donc il a pu voir les matchs en direct, et là, ça a pris une plus grande proportion, car toute la prison se mettait à regarder. Dès que je venais, ça venait me voir et ça me parlait. Je n’étais pas forcément vu comme une star, mais comme le fils de Jérémy », a sobrement conclu le joueur.
Prochain objectif, les Bleus ?
AB