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Lors d’un entraînement de la RDC, un journaliste se fait frapper et menacer par un membre de la sécurité
Peut-être un possible espion ?
À la veille du match entre la République démocratique du Congo et la Tanzanie, à l’occasion des qualifications pour la CAN 2025, une scène surréaliste s’est produite au stade des Martyrs à Kinshasa. Alors que les Léopards s’apprêtent à effectuer leur entraînement du jour, un journaliste posté aux abords de la pelouse s’est fait violemment agresser par un membre de la sécurité. Plaqué au sol, l’individu a ensuite été menacé avec une arme à feu, le tout sous le regard incrédule des autres journalistes.
Indigné !!!
Le journaliste sportif mérite respect. La @FecofaRdc Autorise-t-elle à la sécurité de l'équipe nationale de pointer une arme sur les journalistes en plein stade ? 😱Justice pour Gédé Luiz Kupa!!! @DidierBudimbu @FecofaRdc @Presidence_RDC pic.twitter.com/1SwlRYgRhu
— Jonathan Masiala (@jomasiala4) October 9, 2024
« Je suis tellement choqué de cette scène »
« Alors que je profitais des 15 minutes réservées aux médias par la CAF, j’ai été victime d’une agression à main armée de la part d’un monsieur commis à la sécurité de l’équipe nationale, confie le pauvre journaliste à Sport News Africa. Avec son arme à feu, il m’a menacé et m’a pointé son arme devant une dizaine de témoins. […] Je suis tellement choqué de cette scène et j’espère que la CAF (confédération africaine de football) trouvera une solution. » Selon le même média, l’intéressé compte porter plainte contre son agresseur. De son côté, l’Association des journalistes de Kinshasa annonce qu’elle boycottera la conférence d’après-match.
Même dans le football, la liberté d’expression est menacée.
AT