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En guerre contre Palmeiras et criant à la corruption, John Textor s’est expliqué devant la police
Textor, le nouveau Tintin.
Il avait annoncé qu’il allait saisir la justice, ayant des preuves de ce qu’il avance. Remonté contre Palmeiras, qui a raflé le titre de champion du Brésil pour la deuxième année de suite, John Textor accuse le géant Verdão de corruption organisée, allant jusqu’à militer pour l’annulation pure et simple de la saison écoulée. Et il est allé au bout de son idée. De son plein gré et flanqué d’un T-shirt mettant en avant l’écusson de son Botafogo, il s’est ainsi présenté dans les locaux de la police de l’État de Rio de Janeiro, ce vendredi.
« C’est un problème mondial », aurait-il notamment martelé devant les forces de l’ordre, qui l’ont écouté pendant plus de trois heures, selon Globo. « J’ai lancé le processus en remettant de nombreuses preuves », a affirmé le patron américain qui détient également l’OL et le RWD Molenbeek, auprès du journaliste Nilton Santos. Des notes vocales d’arbitres se plaignant de pots-de-vin non remis dans les temps auraient notamment été divulguées lors de l’entrevue.
Pour la petite histoire, Botafogo s’est fait allumer en ouverture de la Libertadores jeudi (1-3), par le Junior Barranquilla de Carlos Bacca (et de Shakira).
AL