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En deux ans, le nombre d’interdictions de stade en Belgique a été multiplié par cinq
Par cinq fois, une fois.
Selon le média flamand Het Laatste Nieuws, lors de la saison dernière, 200 interdictions de stade ont été prononcées en Belgique, contre une quarantaine à l’issue de l’exercice 2021-2022. Alors que la Jupiler Pro League va seulement attaquer sa cinquième journée, deux événements sont déjà venus entacher le football dans le Plat Pays, et ça n’inaugure rien de bon pour la suite. D’abord des saluts nazis de la part de supporters brugeois, à Liège, le 4 août, puis ce dimanche, à Bruges, quand des supporters anversois ont lancé des fusées éclairantes sur une partie du kop brugeois.
Pour faire face à ce fléau, un plan de sécurité avait été mis en place il y a deux ans pour permettre aux clubs d’interdire eux-mêmes la présence des supporters les plus turbulents jusqu’à 25 jours. Une volonté d’accélérer les choses, puisqu’avant, il fallait attendre l’avis de la cellule football du ministère de l’Intérieur ou de la Justice, ce qui pouvait parfois prendre jusqu’à six mois. Mais à en croire les récents chiffres, c’est encore loin d’être un succès. Le championnat belge envisagerait ainsi de collaborer avec des entreprises spécialisées pour vérifier les interdictions de stade grâce à des caméras. Une simple idée, puisque pour le moment, la police belge n’a pas encore les moyens nécessaires pour mettre en place un tel projet.
VL