En D2 Suisse, le coronavirus sème la zizanie

Il est partout, dans les villes et les campagnes…

Le coronavius ne cesse de faire parler de lui. Avec 4000 cas à travers le monde (hors Chine) selon le dernier bilan de l’OMS ainsi qu’une trentaine de morts, le COVID-19 se transmet à vitesse grand V. En Suisse, dans le canton du Tessin, frontalier avec l’Italie, plusieurs cas ont également été recensés. Au sein du club du FC Chiasso, dixième de D2, on aspire à la plus grand méfiance, sachant que le coronavirus a déjà causé la mort de dix personnes de l’autre côté de la frontière. Une inquiétude rapportée par lematin.ch, à travers la bouche de Loïc Jacot, portier du FC Chiasso : « D’un côté, ça ne fait pas trop peur. De l’autre, c’est quand même assez stressant. On est à 40 minutes de Milan. Si un joueur devait être touché, on risque de tous l’être. Et ça… Tout le staff est transalpin. Pour eux, à les entendre, il n’y a aucun souci. Tout se passe comme s’ils s’en fichaient un peu… Mais je sais qu’ils font attention. Un gars de chez nous vient pourtant de la région de Bergame, juste à côté d’une ville contaminée mise en quarantaine. » .

Que font-ils concrètement en interne pour limiter le risque de transmission ? « On fait un peu plus gaffe sans vraiment savoir quoi faire non plus. À l’entraînement et au moment de se quitter, on ne serre plus la main, on se contente de se toucher les poignets » , développe le gardien de but. Loïc Jacot ne verra néanmoins pas d’un bon œil ce que beaucoup de personnes attendent, à savoir la fermeture des frontières avec l’Italie : « S’il y a de quoi flipper, c’est parce que beaucoup de gens paniquent aussi. Si l’on devait bloquer la frontière comme d’aucuns l’aimeraient, tout pourrait devenir encore plus compliqué. Que se passerait-il alors pour le FC Chiasso ? »

Le petit Suisse, seul vrai remède efficace.