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Macron, futur président de FIFA ?
Ça lui irait un peu trop bien.
Le Monde a sorti samedi le dernier épisode de sa série « Le président et son double », et cette fois, on entre dans le secret et aussi : l’après-Macron. Où ira le chef de l’État une fois la porte de l’Élysée refermée ? Lui, joue la modestie. « Je ferai quelques conférences, comme Obama », aurait-il soufflé à Brigitte, tout en nuance. Mais autour de lui, certains rêvent plus grand.
Ranger le costard, mettre les crampons
Certains, dans son premier cercle, le voient bien atterrir un jour chez LVMH, dans le giron de Bernard Arnault. Mais une idée revient souvent : une présidence. Pas d’un pays, cette fois, mais d’une grosse machine internationale. Une fondation, une organisation mondiale… comme la FIFA. Oui, l’instance suprême du foot mondial, pour marcher dans les pas de Sepp Blatter et Gianni Infantino.
Bizarrement, ça aurait presque du sens. Parce que le foot, c’est un chapitre entier du storytelling de Macron. Entre ses échanges réguliers avec Kylian Mbappé et son déboulé sur le terrain lors de la finale de la dernière Coupe du monde, le président a tout fait pour s’ancrer dans l’imaginaire populaire du sport roi. Marseille, surtout, joue un rôle clé dans cette love story : ville de cœur, de communication bien rodée où il s’est rendu 17 fois depuis sa réélection. Emmanuel Macron fait débuter son histoire d’amour avec Marseille à 1993, l’année bénie de « la tête de Basile Boli et du sacre de l’OM en Ligue des champions ». Mais Renaud Muselier, patron de la région PACA et pourtant macroniste affiché, ne se laisse pas berner et lâche que c’est : «Un truc de bourgeois qui viennent s’encanailler chez nous. ».
Pour s’encanailler, mieux vaut aller à la FIFA.
MJ