- FINALE COUPE DE FRANCE
- BORDEAUX/EVIAN TG (3-2)
Dupraz et ses couillons
On ne peut pas dire qu’au cours des six derniers jours, Pascal Dupraz ait été vraiment gâté par le sort. Après avoir chuté avec Évian-T.G. à Bordeaux en championnat (2-1), ses hommes ont de nouveau loupé la marche face aux Girondins. Celle de la gloire. Car en s’inclinant en finale de la Coupe de France (3-2), après être revenus deux fois au score, pas facile de digérer. Pourtant, c’est un coach fair play et réfléchi qui s’est exprimé.
« C’est une grosse déception, parce qu’on a été en difficulté en première mi-temps, et qu’on s’est bien repris ensuite, a-t-il analysé à chaud. Là, on pense que c’est bien… On sent des Bordelais en difficulté, surtout physiquement. Puis on commet une double bévue, sans pour autant en vouloir aux joueurs, précise-t-il. Donc, je suis simplement fier d’eux et de l’attitude de nos supporters. »
Petite pique ironique au passage, quand même : « Apparemment, la Haute-Savoie n’est pas une terre de foot, mais bon… il y avait pas mal de drapeaux roses et de Savoie. C’était sympa, mais on a perdu, donc en fait on est les couillons ! »
Et s’il a reconnu « la supériorité des Bordelais » , confié que « c’était une belle finale, avec du suspense, de l’ambiance » , le technicien fort en gueule a regretté avoir « juste manqué de tenir deux minutes » car lors des prolongations, l’E.T.G. aurait peut-être « remporté le challenge » .
Mais pour finir, il est resté fidèle à lui-même : « C’est toujours sur le coach que ça tombe… ça va nourrir dans les esprits(sic) et dans vingt-quatre heures, on va dire que c’est de ma faute. Mais de toute façon, je m’en fous. »
La finale, c’était aussi Dupraz contre Gillot, ou Kaliméro contre Droopy…
LB