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Face aux sénateurs, Labrune assure qu’il y a « plusieurs hypothèses » pour diffuser la Ligue 1
Au moins, on pourra voir la Ligue 2 à la télé.
Dans le cadre de la mission d’information, au Sénat, sur l’intervention des fonds d’investissement dans le football professionnel français, Vincent Labrune s’entretenait à la chambre haute ce mercredi après-midi. Le président de la LFP a dû s’expliquer sur la difficile négociation des droits TV pour la période 2024-2029. Sur la question du milliard d’euros de droits TV voulu par la LFP, il a répondu : « La vérité d’il y a deux ans n’est pas forcément celle d’aujourd’hui ou de demain. On traverse une grave crise économique, en France et à l’étranger. On se basait sur une étude de marché, en visant les ligues présentes dans le top 3 européen, qui est notre objectif. » Sur la création d’une nouvelle chaîne envisagée par la LFP pour diffuser la Ligue 1, l’ancien président de l’OM a déclaré : « Les 25 euros (prix qui aurait été fixé pour l’abonnement) vus dans la presse, ce sont des hypothèses de travail et il y en a plusieurs. On ne peut pas comparer notre projet de chaîne avec celui de Mediapro, qui n’avait que 80% des matchs, avec les deux plus gros chez Canal. Là, c’est 100% des matchs. » Raison pour laquelle, selon lui, la chaîne de la Ligue fonctionnerait.
🎙️ "Je n’ai jamais eu aucune relation commerciale dans le passé et jusqu'à aujourd'hui avec le fonds CVC "
Vincent Labrune, président de la @LFPfr est auditionné par la #ComCultSénat (@L_Lafon), dans le cadre de la mission d'information sur l'intervention des fonds… pic.twitter.com/NDmp88sS0X
— Sénat (@Senat) June 26, 2024
Il a aussi évoqué CVC Capital Partners, fonds d’investissement qui perçoit 13% des revenus de la Ligue à vie, en échange du milliard et demi d’euros posé sur la table en avril 2022. Pour Labrune, cet accord est « nécessaire » et de « long terme », car il a été signé en pleine pandémie et après « l’erreur stratégique » qu’a représentée l’accord avec Mediapro. « C’est un partenaire fiable et de long terme […] qui a apporté une valeur ajoutée considérable sur les aspects commerciaux », a-t-il justifié, sous serment. Il a précisé que l’accord avec CVC était, selon lui, plus avantageux qu’un emprunt, qui aurait forcé les clubs à rembourser « 150 millions d’euros dès cette année ».
Waldemar Kita et Laurent Nicollin, respectivement présidents du FC Nantes et du Montpellier HSC, étaient également auditionnés cet après-midi au Sénat.
UL