- Enquête
- Les têtes en l'air
- SO FOOT #173
Dr Emmanuel Orhant : « On ne peut pas faire confiance au joueur qui a subi le choc »
Comment reconnaître une commotion cérébrale sur un terrain de foot ?
En cas de perte de connaissance, le diagnostic est clair. Sauf que bien souvent, une commotion est difficilement identifiable. A fortiori pour la victime. « On ne peut pas faire confiance au joueur qui a subi le choc. Le fait d’avoir une commotion cérébrale fait qu’on a un écran noir et qu’on ne se souvient pas de ce qui est arrivé, expose le Dr Emmanuel Orhant, responsable médical à la FFF. Quand on a une commotion cérébrale, il y a une décharge, un flash, une coupure avec un désordre électrique au niveau du cerveau et avec des neuromédiateurs qui sont très importants. Après la commotion cérébrale, les neuromédiateurs excitants font dire aux joueurs « je vais très bien, j’y retourne« . »
Sauf que si la commotion cérébrale est avérée, le joueur blessé met en danger sa santé, voire sa vie sur le terrain.
Foot – Les dangers des chocs à la tête : une enquête à lire dans le numéro 173 de SO FOOT, actuellement en kiosque
FL et MR