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Domenech : « On n’efface pas son passé »
Après le cirque, les présentations.
Ce jeudi, Raymond Domenech, fraîchement nommé à la tête de Nantes, donnait sa première conférence de presse. Et l’ancien sélectionneur des Bleus a profité des micros pour faire un point sur la situation des Canaris tout en se montrant serein pour l’avenir : « Je n’ai pas dit que j’étais le pompier de service. Je ne suis pas dans cet état d’esprit. J’ai des joueurs qui arrivent à l’entraînement avec le sourire. Que les supporters soient heureux après les matchs. » Même si son contrat de six mois « ressemble à une opération commando », l’ancien joueur de l’OL ne veut penser qu’au sportif : « Je reste focalisé sur une seule chose : comment redonner du plaisir à cette équipe. »
Celui qui n’a plus entraîné depuis le fiasco de Knysna veut passer à autre chose : « La page est tournée. Je vis avec le présent, je le martèle, mais c’est la réalité. Ce qui s’est passé avant, c’est écrit, personne ne changera l’histoire. Mais il faut vivre avec son temps, avec son époque. Je vous le redis : c’est un bonheur d’être là.(…)Je connais l’humour de Twitter. Mais une nouvelle fois, c’est la même réponse, on n’efface pas son passé. »
En parlant de passé, Domenech a également été invité à s’exprimer sur son désaccord à la nomination de Claudio Ranieri, 66 ans à l’époque, à la tête du FCN en 2017, alors que lui-même est aujourd’hui âgé de 68 ans. « C’est un vrai malentendu, a-t-il expliqué. J’ai réagi en tant que président de l’UNECATEF. Le texte est illégal, on ne peut pas interdire à quelqu’un de plus de 65 ans de travailler. On voulait réviser le texte avec Joël Muller, mais on ne l’a pas fait. Je ne me suis pas opposé à l’arrivée de Claudio Ranieri. On n’a jamais empêché que ça se fasse. C’est le syndicat qui ne donne pas de dérogation, il s’agit de la Ligue qui donne cette dérogation. »
Place au terrain, pour cinq mois au moins.
JB