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Docteur Wenger explique le cas Diaby
Quand un joueur se blesse en moyenne tous les 4 matchs depuis un paquet d’années, on a vite fait de se dire que le type est aussi robuste qu’un tronçon de bois infesté par des termites.
Sur les quatre dernières années, Abou Diaby n’a joué qu’une vingtaine de matchs en Premier League. L’un des rares footballeurs pro à passer plus de temps à l’infirmerie que sur le terrain s’est ainsi taillé une réputation de joueur de porcelaine. Ce que dément le coach d’Arsenal. Docteur Wenger pose son stéthoscope sur le cas Diaby et livre son diagnostic. « C’est un joueur qui a été détruit par la compétition, par un mauvais tacle… Tout joueur a besoin de sa cheville, excuse Arsène, au micro de beIN Sports. À partir du moment où vous vous retrouvez avec une mobilité restreinte de la cheville, vous compensez dans tous vos mouvements. C’est ce qui a provoqué le malheur d’Abou Diaby. Il s’est fait tacler par derrière à Sunderland il y a six ou sept ans. C’était un tacle assassin, qui n’a pas été sanctionné et qui a modifié la mobilité de sa cheville. On dit que c’est un joueur fragile. Ce n’est pas un joueur fragile. C’est quelqu’un qui a été détruit par un mauvais geste » , jure Arsène au micro de beIN.
L’Alsacien se dit même admiratif du combat de son protégé. « Il travaille 6 à 8 heures chaque jour pour se remettre dans le coup. Et c’est reparti pour un tour… J’espère pour lui qu’il va revenir. S’il revient, évidemment qu’on le prolongera. Je l’ai toujours fait. J’ai toujours cru en lui. J’ai du respect pour sa force mentale » , clôt professeur Wenger.
FB