- CDM 2022
Dix fédérations européennes s’opposent à la FIFA après les propos de Gianni Infantino
Rassurez-vous, la FFF ne fait pas partie de cette mutinerie.
« S’il vous plaît, ne laissez pas le football être entraîné dans toutes les batailles idéologiques ou politiques qui existent » : vendredi dernier, Gianni Infantino adressait une lettre aux 32 sélections qui s’envoleront pour le Qatar dans moins de deux semaines. Le président de la FIFA, qui souhaite mettre de côté les questions écologiques, éthiques et sociétales le temps d’un mois, s’est heurté à plusieurs dissidents. Selon Le Temps, dix fédérations européennes (l’Allemagne, l’Angleterre, la Belgique, le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas, le pays de Galles, le Portugal, la Suède et la Suisse) ont adressé une lettre commune à l’instance internationale. Un courrier dans lequel elles confirment qu’elles ne mettront pas les droits humains – notamment ceux des travailleurs migrants – en suspens. À noter que la Norvège ainsi que la Suède ne participent pas à la Coupe du monde, mais se sont tout de même jointes à cette initiative.
Dans une lettre commune, dix associations nationales réaffirment leur volonté de défendre les #droitshumains et des travailleurs migrants et d’obliger la @FIFAcom à tenir les engagements pris dans le cadre de la Coupe du monde. #Qatar #FIFAWorldCup https://t.co/cZxrftcmWF
— Le Temps (@LeTemps) November 7, 2022
« Nous reconnaissons et saluons, comme nous l’avons fait par le passé, que des progrès significatifs ont été réalisés par le Qatar, notamment en ce qui concerne les droits des travailleurs migrants, avec l’impact des changements législatifs démontrés dans les récents rapports de l’Organisation internationale du travail », ont ainsi expliqué les dix fédérations européennes. Une lettre dans laquelle elles souhaitent que la FIFA ainsi que le Qatar soient les plus transparents possible et qu’un fond d’indemnisation des travailleurs migrants se mette aussi en place.
Dans cette lettre, les dix signataires expliquent qu’ils continueront« à soutenir la dynamique en faveur d’un changement positif et progressif et à plaider pour un résultat concluant et une mise à jour des deux questions clés en suspens dont nous discutons avec la FIFA depuis longtemps », comme le révèle Le Temps. En parallèle, les capitaines des huit sélections participantes à ce Mondial arboreront un brassard multicolore avec l’inscription « One love » pour s’opposer à toute discrimination.
Dans le coup concernant ce brassard, la France ne s’est en revanche pas engagée au sujet de cette lettre.
TP