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Dix Érythréens demandent l’asile politique
Il n’y a pas que les Cubains qui profitent de leur statut de footballeurs internationaux pour s’offrir une nouvelle vie.
Déjà éliminée de la course à la CAN 2017, l’équipe d’Érythrée disputait mardi soir au Botswana le match retour du premier tour préliminaire des éliminatoires du Mondial 2018 de la zone Afrique. Comme à l’aller (0-2), l’Érythrée a encore perdu au retour (1-3).
Mais une partie de la sélection n’est pas rentrée au pays (en proie à la tyrannie de son président Issayas Afewerki). Dix joueurs qui étaient censés effectuer bientôt leur service militaire ont demandé l’asile politique, rapporte l’AFP.
Ce qui leur a valu d’être placés en garde à vue, comme l’a expliqué à l’AFP un avocat représentant une ONG, le Mouvement érythréen pour la démocratie et les droits de l’Homme (EMDHR).
S’ils sont renvoyés en Érythrée, les joueurs risquent d’être « inculpés pour trahison et tués ou emprisonnés » conclut l’avocat.
FL