Didier Deschamps : « Karim Benzema m’a dit lui-même qu’il n’aurait pas été prêt »

Le K Benzema.

À l’approche de la rentrée de l’équipe de France, le 24 mars contre les Pays-Bas, Didier Deschamps a accordé un long entretien au Parisien. Le sélectionneur des Bleus y est revenu sur le Mondial, et notamment sur le quiproquo suscité par le départ de Karim Benzema, dont la gravité de la blessure a beaucoup fait parler. « Karim est meurtri, car cette Coupe du monde représentait beaucoup pour lui, contextualise le Bayonnais. Il me dit : “C’est mort.” Le diagnostic de notre médecin rejoint celui qu’on lui a donné à Madrid. Au mieux, son retour à l’entraînement ne pouvait pas intervenir avant le 10 décembre. »

« On est restés ensemble une vingtaine de minutes, poursuit-il. En le quittant, je lui dis : “Karim, il n’y a pas d’urgence. Tu organises ton retour avec le team manager.” En me réveillant, j’apprends qu’il est parti. C’est sa décision, il ne vous dira pas le contraire, je la comprends et la respecte. » Deschamps affirme aussi que les débats autour d’un potentiel retour de l’attaquant merengue dans la dernière ligne droite du Mondial n’étaient pas valables : « Il a joué trente minutes d’un match d’entraînement (le 15 décembre). Vous croyez vraiment que c’est comparable avec l’intensité d’une demi-finale de Coupe du monde ? Malgré son talent et son statut que personne n’a jamais contestés, vous l’imaginez revenir au tout dernier moment ? Karim m’a dit lui-même qu’il n’aurait pas été prêt. »

Circulez, y a rien à voir.