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Diawara et ses indispensables sorties en boîte de nuit
Avant de voir son numéro, le 21, retiré à l’OM, Souleymane Diawara a joué deux ans à Bordeaux. Lorsqu’en 2007, il pose ses valises en Gironde, après une pige à Charlton, c’est un énorme challenge pour l’international sénégalais.
Dans un entretien donné à France Football, l’ancien défenseur se souvient que, dès son arrivée au club, son agent l’avait prévenu : « Souley, là c’est Laurent Blanc, c’est du lourd, donc on ne déconne pas, ok ? » Mais, ses premières prestations sont décevantes et le joueur peine à s’adapter.
Il est donc convoqué par Jean-Louis Gasset. L’adjoint de Laurent Blanc cherche à comprendre la cause des difficultés du joueur. Souley assure alors qu’il fait de son mieux pour maintenir une hygiène de vie impeccable. Des mots qui poussent Jean-Louis Gasset à tenter un pari fou : « Écoute-moi bien : tu vas vite reprendre ta vie de bâtard. Le changement, le cocon, ce n’est pas pour toi. On est jeudi, c’est soirée étudiante. Donc, demain, je veux te voir mort à l’entraînement, tu m’as compris ? »
En bon élève, Diawara applique sans soucis les préconisations de son entraîneur : « Donc je fais bringue de chez bringue : la musique, les femmes, les verres, la totale. Le lendemain, je suis K-O complet. » Et ça marche, lors du match suivant contre le PSG, il marque, et est même élu joueur du match. Une véritable réussite qui pousse Gasset à appliquer la même méthode pour les matchs suivants : « Il me dit :« Voilà, c’est ça ta vie à toi ! Donc, tous les jeudis soir, je veux te voir dehors. »À partir de là, on a cartonné. »
En fait, c’est peut-être comme ça que Lucien Favre est parvenu à relancer Balotelli.
CP