- France
- Ligue 1
- 34e journée
- VAFC/Nantes (2-6)
Des Nantais bloqués à Valenciennes
Venus assister à Valenciennes-Nantes, un groupe de supporters nantais a vécu une bien mauvaise aventure dimanche dernier. Arrivés dans la ville nordiste à 10h du matin, des membres de la Brigade Loire (BL) ont directement été escortés jusqu’au stade. Et c’est dans l’enceinte valenciennoise qu’ils ont passé toute la journée avant le début de la rencontre (à 17h).
Une décision de la préfecture du Nord qui n’a évidemment pas du tout été appréciée par le groupe de supporters. « Histoire de ne prendre personne en traître et pour que tout se passe bien, on avait trouvé un bar et obtenu l’accord du patron qui était très content de nous recevoir, on avait communiqué nos intentions à la police en les informant de notre heure d’arrivée, de notre compagnie de car, du nombre de personnes, etc, explique Romain, un des responsables de la BL à So Foot. Bref, on a été réglos pour prouver qu’on venait passer du bon temps et pas retourner le centre de Valenciennes » .
Après avoir été escortés jusqu’à au stade du Hainaut, les fans nantais affirment avoir été parqués sur le parking de la tribune visiteurs pendant plus de deux heures et sans pouvoir aller aux toilettes ou manger. « Comme on ne comprenait pas vraiment l’intérêt étant donné notre état d’esprit – et notre nombre, 80 personnes à encadrer c’est pas la mort – on a demandé des explications au commandant de police, confie Romain. En réponse, il a ironisé sur nos droits… Aucune justification écrite, aucun arrêté préfectoral de pris, simple présomption de trouble à l’ordre public qu’ils ont voulu éviter. Seulement, si on avait vraiment voulu en découdre avec qui que ce soit, on aurait fait comme tous les autres supporters nantais qui se sont rendus dans le Nord : on aurait pris nos voitures sans annoncer quoi que ce soit à la police, et ils n’auraient pas pu nous canaliser. La prochaine fois c’est ce qu’on fera, ça c’est clair. Jouer le jeu pour se faire avoir comme dimanche, c’est fini pour nous. Et pour cette affaire, on ne va pas les lâcher comme ça, même si ça ne changera rien. »
Contactée, la sous-préfecture de Valenciennes n’a pas donné suite à nos appels.
AA