- France
- Montpellier HSC
Décès de Raymond Bec, dirigeant historique des féminines de Montpellier
Ce mardi, le Montpellier Hérault Sport Club a annoncé le décès d’un dirigeant historique de la section féminine du club, Raymond Bec, à l’âge de 95 ans. Raymond laissera une trace indélébile à la Paillade. « Bénévole fidèle et dévoué, passionné par son club, il avait tissé au fil des années un lien très fort avec la formation féminine montpelliéraine, dont il est devenu au fil du temps le dirigeant accompagnateur dévoué », écrit le MHSC. Pas un hasard si les Montpelliéraines ont remporté deux championnats de D1, en 2004 puis 2005.
⚫️ Dirigeant historique de la section féminine du MHSC, le MHSC a appris ce jour avec une grande tristesse la disparition de Raymond Bec, à l’âge de 95 ans 🕊️💫
📝 https://t.co/BymrGHrZ3T pic.twitter.com/U13U9WGswK
— MHSC (@MontpellierHSC) January 16, 2024
Mais avant d’atterrir au MHSC, Bec avait déjà beaucoup œuvré pour le football féminin : « J’ai lancé le football féminin sur Montpellier en 1966-1967, racontait-il en 2019 sur le site du club. Ça m’est venu d’un coup, comme ça ! Je me suis dit : “Merde, elles jouent au tennis, au basket, alors pourquoi pas le foot ?” […] J’ai pris des filles du village, puis il s’est aussi monté une équipe à Pignan. On s’était entendu entre les deux clubs pour monter les équipes en même temps. Puis d’autres se sont joints à nous. […] Mais ce n’est que dans les années 1980 que cela s’est davantage structuré. Des équipes se sont montées à Sète, Pézenas, Agde, Montagnac puis Castries ou encore Lunel et avec l’organisation de championnats. Nous, on a gagné plusieurs titres de Coupe de la Ligue avec mes filles, et depuis ce jour-là, cela a commencé à bien marcher et à évoluer de plus en plus. […] Comme j’ai déménagé au Crès, j’ai fait suivre mes filles là-bas. Avec le Crès, on a d’abord joué en National B puis en National 1, la D1 d’aujourd’hui, à partir de 1995. Nous étions la meilleure équipe du coin avec Sète qui n’était pas mauvais et le Racing Club de La Paillade qui s’était aussi monté. Mais on ne pouvait plus trop suivre le rythme des choses, les déplacements, etc. Jusqu’à ce que le rapprochement avec le MHSC se fasse. On savait que les clubs professionnels allaient devoir se doter d’une équipe féminine, et Loulou, pas plus con qu’un autre, a accepté de suite quand je me suis présenté à lui. Rentrer dans un club professionnel, cela a été le plus beau cadeau footballistique que j’ai eu ! Mon rêve et la plus grosse récompense que j’ai pu avoir. »
JBC