Debuchy : « Il y a un peu de regrets… »

Entre ceux qui ont soulevé la Coupe du monde et ceux qui ont refusé d’être réserviste, il y a dix suppléants qui n’était pas loin de faire partie de l’équipée sauvage. De quoi fournir quelques regrets une fois le train passé.

C’est le cas de Mathieu Debuchy qui a vu défiler les Bleus sur les Champs-Élysées avec autant de bonheur que d’amertume. « J’aurais pu faire partie de ce groupe, je m’étais donné les moyens, mais les choix du sélectionneur… On les comprend ou pas, on ne peut rien y faire, je suis passé à côté, a soufflé le latéral stéphanois à L’Équipe. Je n’ai pas le choix, je suis passé à autre chose. J’étais content de la victoire, mais j’ai une partie de déception, car on se dit qu’on aurait pu faire partie de cette magnifique aventure. Il y a un peu de regrets… »

D’autant plus qu’à quelques heures du premier match contre l’Australie, il avait un pied dans l’avion pour rejoindre la Russie, en raison des doutes autour de Djibril Sidibé. « On m’a rappelé avant le premier match, car il y avait un souci, assure Debuchy. Je m’étais fait à l’idée d’être réserviste, mais quand on sait qu’à tout moment, on peut partir là-bas, il y avait un peu de stress…(Après l’Australie) c’était fini… Mentalement, je n’ai donc pas eu trop de repos, car pendant deux-trois semaines, j’étais en activité. C’est comme ça, il y a eu des choix de faits… »

C’est sûr que la frappe de Pavard eût été plus appréciable vue du banc.