- Portugal
- Benfica
De l’eau dans le gaz entre Benfica et sa recrue la plus chère ?
Pour un transfert record, ça la fout mal.
Ancien joyau de Feyenoord, Orkun Kökçü ne semble pas autant s’épanouir dans sa nouvelle maison de Benfica. Recruté pour 25 millions l’été dernier, devenant le joueur le plus cher de l’histoire du football portugais, l’international turc s’est fendu d’une sortie acerbe dans les colonnes du Telegraaf , où son club et son entraîneur en prennent pour leur grade. Un problème d’affection et d’attention semble-t-il, puisqu’il reproche notamment de ne pas assez être mis au centre des débats, ce qu’il pensait trouver à Lisbonne : « J’ai choisi Benfica en pensant que c’était la meilleure option pour ma carrière, pour progresser à tous les niveaux. Depuis le début, ils ne m’ont jamais fait sentir important, pas même l’entraîneur. Je ne suis pas du genre à me plaindre, mais j’ai peut-être été trop modeste jusqu’ici sur le rôle que l’on me donnait. »
Auteur de 3 buts et 10 passes décisives en 34 matchs toutes compétitions confondues cette saison, le Turc réalise pourtant une première saison correcte et sort d’une performance avec un but (superbe) et une passe face à Estoril. Cependant, sa position sur le terrain n’est pas encore bien définie, et Kökçü enchaîne les rencontres à différents postes du milieu de terrain, ce qui n’est pas vraiment à son goût. « Roger Schmidt m’a dit que j’aurai un rôle similaire à Feyenoord, où j’étais au centre des circuits de passes, où je pouvais jouer de l’avant, et ce n’est pas le cas. » D’autant qu’il pense avoir assez de talent pour pouvoir évoluer avec plus de pouvoir de prise de décision. « Le coach m’a confié des tâches sur le terrain, ce n’est vraiment pas nécessaire. Je trouverai des solutions si on me donne de la liberté », a-t-il déclaré, sûr de lui. S’il n’est effectivement pas encore pleinement fixé à un poste, ni même totalement épanoui dans sa nouvelle équipe, cette sortie étonne, alors que Benfica est encore en lice en Coupe d’Europe et à la lutte avec le Sporting pour le titre. Réponse attendue contre Casa Pia à 19h ce dimanche soir.
Un numéro 10, c’est souvent meneur de jeu, mais aussi parfois meneur de fronde.
JF