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Damien Perquis : chats perchés, tapage nocturne et alcool
On s’amuse comme on peut !
Fraîchement retraité après deux saisons au Gazélec Ajaccio, Damien Perquis se remémore le temps d’un entretien accordé ce samedi à L’Équipe les moments les plus marquants de sa carrière. Premier sourire, au moment de repenser aux 400 coups faits à Saint-Étienne avec Jessy Moulin, le joueur « le plus drôle » qu’il ait côtoyé. « Jessy, lui, était vraiment fou : on faisait des chats perchés à Auchan avec son sac Dora sur le dos, retrace le défenseur de 36 ans. Il était capable de conduire sa voiture de la place du passager. Quand il arrivait au feu, les gens pensaient que personne ne conduisait. »
Des frasques qui n’arrivent pourtant pas à la cheville de la démente fête vécue avec les Troyens en 2005, pour célébrer la montée en Ligue 1. « On avait fini la fête à sept heures du matin, en mangeant des croissants chez l’intendant, après avoir terminé dans la fontaine de la ville, retrace celui qui va revenir en septembre au Gaz’ pour devenir adjoint de la réserve. La police avait débarqué parce qu’on faisait trop de bruit dans la rue. Les policiers étaient sortis de leur voiture, qui était restée ouverte : Fred Adam et Benjamin Nivet en avaient profité pour monter dedans et mettre le gyro ! »
Mais si l’international polonais en a vu des vertes et des pas mûres, il a aussi eu beaucoup de mal à relever la tête dans les moments difficiles. Tout particulièrement après une défaite 6-2 contre Rennes, le 21 septembre 2011, où il n’avait pas été ménagé par la presse : « Cette nuit-là, j’avais eu besoin de picoler et c’était déjà mon problème à Sainté : j’avais besoin de boire pour oublier. J’avais du mal avec l’idée d’être épié, critiqué dans un journal, tout le monde allait savoir que j’avais été zéro sans m’avoir vu jouer. »
À cœur ouvert.
RL