Dalian Atkinson, lynché à mort par un policier

Lors de la première journée, ce mardi, du procès pour le meurtre de Dalian Atkinson (48 ans), ancien attaquant passé furtivement au FC Metz (1996), dans la nuit du 14 au 15 août 2016, le jury de la Cour d’assises de Birmingham a appris les raisons du décès.

Alors qu’un incident se produisait aux abords de la maison de son père, Benjamin Monk, officier de police, lui asséna trois décharges électriques, dont une durant 33 secondes (soit plus de six fois la norme standard de cinq secondes), et au moins deux coups de pied à la tête (« suffisamment puissants pour laisser des empreintes de lacets sur deux zones distinctes du front », selon l’avocat de l’accusation), entraînant un arrêt cardiaque fatal durant son trajet vers l’hôpital.

L’officier nie le meurtre et l’homicide involontaire de l’ancien joueur d’Aston Villa, plaidant la légitime défense. Argument réfuté par le procureur selon lequel la formation du fonctionnaire de police lui interdit un tel traitement, les coups portés à la tête attestant l’intention de causer de graves blessures.

Atkinson souffrait de graves problèmes de santé, notamment une insuffisance rénale terminale, le procureur affirmant que le troisième coup de taser avait entraîné une incapacité neuro-musculaire.