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Critiqué par Paolo Di Canio, Rafael Leão lui rappelle son passé fasciste
Provoquer un dribbleur, c’est le risque de se prendre un petit pont.
Malgré son but égalisateur face à la Lazio ce week-end (2-2), Rafael Leão n’a pas échappé aux critiques sur le plateau de Sky Italia après le match. Le sulfureux Paolo Di Canio, désormais consultant pour la chaîne, a sorti ses crampons les plus aiguisés pour tacler l’international portugais ainsi que Theo Hernandez, leur reprochant de s’être mis à l’écart de l’équipe lors d’une pause boisson où Paulo Fonseca distillait des consignes. « J’entends dire que ce sont juste des “gamins” et que ça explique ce comportement, mais ils coûtent huit millions d’euros au Milan, a dégainé l’ancien attaquant. À mon époque, ils se seraient fait plaquer contre un mur et frapper. C’est une honte ! »
— Rafael Leão (@RafaeLeão7) September 2, 2024
Une définition de la honte qui n’a visiblement pas plu à Leão, qui a tenu à mettre Di Canio devant ses contradictions. L’ailier milanais a ainsi posté sur les réseaux sociaux ce lundi une photo de l’ancien joueur de la Lazio en train d’effectuer un salut fasciste. Le cliché date d’un derby face à la Roma de janvier 2005, où le joueur avait tendu son bras (un geste interdit en Italie depuis 2004) en direction des ultras de la Lazio. En 2017, Di Canio avait exprimé ses remords au Corriere della Sera au sujet de cet acte : « C’est ce que je regrette le plus, avait-il déclaré. Je porte avec moi les symboles de ce que j’étais et de ce que j’ai pu faire, y compris mes erreurs… Mais je n’ai jamais été raciste. »
Ce n’est pas la première fois que Leão répond à ses détracteurs, lui qui avait notamment traité Antonio Cassano de « clown » il y a quelques mois après des critiques de ce dernier.
FL