- Coupe du monde 2034
L’Arabie saoudite joue la carte des droits humains pour sa candidature au Mondial 2034
Qui l’avait vu venir ?
Hammad Albalawi, patron de la candidature saoudienne pour la Coupe du monde 2034, est monté au front pour souligner – selon lui – les avancées remarquables du pays en matière de droits humains, tout en visant à attirer « plus de fans que jamais » pour ce tournoi élargi à 48 équipes.
Des ONG appellent à la suspension de la candidature
Alors que la FIFA doit voter la semaine prochaine, l’Arabie saoudite est seule en lice. Forcément, tout le monde n’est pas très chaud pour voir le royaume s’occuper de l’organisation de la compétition : Amnesty International et d’autres ONG ont exhorté la FIFA à suspendre le processus de candidature saoudienne.
Albalawi, lui, joue la carte de la transformation en profondeur : « Nous avons réalisé des progrès considérables, et il reste encore beaucoup à accomplir, explique-t-il auprès de Reuters. Notre voyage de transformation a débuté en 2016, bien avant nos ambitions pour la Coupe du monde. Nous avons mis en œuvre des initiatives permettant aux employés de passer librement d’un employeur à un autre. »
Avant d’enchaîner avec une belle pirouette sur le foot féminin : « Il y a trois ans, aucune fille ne participait au football scolaire faute d’infrastructures. Aujourd’hui, plus de 80 000 filles pratiquent ce sport. » Dans une autre actualité, le Comité international olympique a annoncé le 3 décembre que si l’Arabie saoudite accueillait la Coupe du monde 2034, il est prévu que le tournoi se tienne à une période plus fraîche et ne devrait pas coïncider avec les Jeux olympiques d’hiver prévus à Salt Lake City.
L’Arabie saoudite et le Qatar, même combat.
MJ