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« Ce n’est pas le moment de critiquer ou de débattre des loupés », affirme le maire de Bordeaux
Espérons pour eux que la ville défende mieux que les Girondins cette saison.
Depuis que la commission d’appel de la FFF a confirmé mardi dernier la décision de la DNCG de rétrograder les Girondins en National 1, c’est l’union sacrée à Bordeaux. Ce samedi, une marche est même organisée dans la ville aquitaine afin de protester contre cette rétrogradation. Une manifestation à laquelle prendra part Pierre Hurmic, le maire bordelais EELV. « Plus on sera nombreux, plus il y aura de retentissement national. Je voudrais que l’on soit très nombreux à dire :« Ne nous privez pas de notre club » », a-t-il déclaré à propos de cette marche, dans une interview accordée à L’Équipe ce samedi.
L’édile a pesté contre la décision de la FFF, qu’il accuse de ne se concentrer que sur le sportif, mettant de côté l’aspect social du club au sein de la région. « Il faut que la Fédération comprenne que le football n’est pas hors sol.[…] Un club, c’est un agent important d’une ville. Je ne voudrais pas que ce soit uniquement des instances sportives qui décident du devenir d’un territoire », argumente-t-il. Lorsque que le quotidien évoque la rancœur des anciens du club envers les dirigeants qui se sont succédé depuis 2018, Pierre Hurmic affirme que « ce n’est pas le moment de critiquer ou de débattre des loupés. Ce qui est important, c’est que l’on fasse tous poids autour des Girondins. Ce n’est pas un soutien aux dirigeants, c’est un soutien au club. »
Une marche de soutien c’est bien, un chèque de 14 millions, c’est mieux.
LT
