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Carlo Ancelotti : « Être un bon entraîneur est une expérience plus compliquée qu’être un bon joueur »
Humble, le Don Carlo.
Dans un entretien accordé à France Football publié ce vendredi soir, Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Real Madrid, est revenu sur les bons et mauvais côtés de son métier : « Être un bon entraîneur est une expérience plus compliquée qu’être un bon joueur. Tu dois apprendre, étudier, prouver année après année, parce que le football évolue souvent, et le manager doit s’adapter à tous ces changements. Mais c’est un métier fantastique. Nils Liedholm, mon ancien entraîneur à la Roma (entre 1979 et 1984, huitième et treizième du Ballon d’or en 1958 et 1959), disait qu’être entraîneur est le plus beau métier du monde tant qu’il n’y a pas de matchs. (Il sourit.) »
« Je ne peux pas fabriquer le talent de Vinícius »
Après avoir déclaré qu’il ne pensait pas être le meilleur coach des 30 dernières années, l’Italien, premier trophée Johan Cruyff du meilleur entraîneur d’une équipe masculine, a rappelé que pour lui, le plus important restait l’humain : « L’entraîneur ne fait pas le joueur. [...] Je ne peux pas fabriquer le talent de Vinícius, par exemple. Je peux protéger son talent, lui donner des informations pour montrer ses qualités, l’aider, pour qu’il soit pro, sérieux, humble. Mon travail, c’est manager le talent, a posé le technicien passé notamment par le Paris SG. Quand je parle avec un joueur, c’est le professionnel qui s’exprime. Mais si je m’adresse à la personne, alors c’est l’homme avec son caractère qui parle. » Relancé pour préciser son propos, Ancelotti développe : « Je demande aux joueurs :“Qui êtes-vous ?” Ils répondent :“On est des joueurs.” Non, non, vous vous trompez. Vous êtes d’abord des personnes, des personnes qui jouent au football. C’est vraiment important. »
La classe éternelle.
TM