CAN : l’Angola a sa constitution
Cette CAN a permis à beaucoup de découvrir l’Angola, par le biais de Cabinda dans un premier temps. Bonne pub.
Mais l’Angola, c’est aussi et surtout un président, José Dos Santos, qui règne depuis 30 ans sur le pays sans jamais avoir été élu.
Sorti de la guerre civile depuis 2002, l’Angola a désormais une constitution, votée à la hâte par l’Assemblée Nationale pendant cette CAN. Les yeux rivés sur le foot, c’était le bon moment pour José. Et pour cause ; selon l’AFP, la nouvelle constitution vient de déclarer que toutes les terres appartiennent à l’État, que le poste de Premier Ministre est supprimé (inspiration sarkozienne ?), qu’il n’y aura pas d’élections présidentielles, promises depuis une éternité. Lot de consolation, le Parlement via la Cour Suprême peut renvoyer le Président, sauf que ses membres sont nommés par le Président.
Rafael Marques, qui ne joue pas au Barça, est analyste politique angolais : « A cause du football et de ce qui s’est passé avec l’équipe togolaise, la communauté internationale ne va pas faire attention à ce qui se passe et le vote va avoir lieu. Il s’agit d’une stratégie délibérée » .
Mais pourquoi la CAF a choisi l’Angola ?
RB