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Bruno Genesio : « Je me suis imprégné de la culture chinoise »
Zéro tracas, zéro blabla.
Ce mercredi se joue la demi-finale aller des play-offs du Championnat de Chine entre le Guangzhou Evergrande et le Beijing Guoan de Bruno Genesio. Un tournoi particulier puisqu’en raison de l’épidémie de Covid-19, il se déroule dans un endroit clos depuis le mois de juillet. Une expérience particulière, comme l’a expliqué l’ancien technicien de Lyon : « On fait nos entraînements, on mange, le staff visionne des vidéos, on a des réunions, a-t-il confié dans un entretien à L’Équipe. Vivre si longtemps en autarcie, c’est une drôle d’épreuve. Et ça te fait relativiser certaines choses, quand je vois qu’on se plaint en France. Les joueurs chinois possèdent pour la plupart une philosophie bouddhiste, ils relativisent, prennent les choses avec calme et sérénité. »
Face à ce confinement, une routine s’est donc évidemment mise en place : « Dans le complexe, il y a un petit parc, on se promène. Mais une fois que tu as fait le tour, ça devient évidemment vite routinier. Il y a un plan d’eau et, le matin, je me surprenais à un moment à aller regarder les poissons et presque à leur parler, a-t-il développé avant de poursuivre. Je vois les choses différemment aujourd’hui. Je me suis aussi imprégné de la culture locale. Ils ont une faculté à prendre du recul. Ce n’est pas un vain mot, cette zen attitude. Pendant les dix jours libres (après la première phase, N.D.L.R.), je suis d’ailleurs allé dans un temple bouddhiste à Pékin, le plus ancien de Chine avec le Bouddha le plus grand, et j’ai ressenti une atmosphère de sérénité, de calme, de sagesse. Ça m’a fait du bien. »
Bruno Zen-ésio.
JS
