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Boca Juniors se déchire autour de son élection présidentielle
Rien ne va plus à Boca Juniors et pourtant, promis, Javier Milei ne se présente pas.
Battu en finale de Copa Libertadores, officiellement hors course pour disputer la prochaine édition, Boca Juniors ne traverse pas sa meilleure période sportive. Et ça ne va pas beaucoup mieux en coulisses, à l’approche des élections pour la présidence du club. En course : l’actuel vice-président et idole du Xeneize, Juan Roman Riquelme, face à Andres Ibarra, soutenu par Mauricio Macri à la vice-présidence. Le tout au milieu d’une véritable guerre politique qui a mené au report des élections, puis à leur suspension par la justice, à la suite d’une dénonciation du clan Ibarra, alors que tout était prêt dans l’enceinte porteña.
𝗡𝗼 𝗹𝗼𝘀 𝗾𝘂𝗶𝗲𝗿𝗲𝗻 𝗱𝗲𝗷𝗮𝗿 𝘃𝗼𝘁𝗮𝗿
Claramente la denuncia del candidato de la oposición, Andrés Ibarra, lo único que persigue es que no se realicen las elecciones.
Desde el Club Atlético Boca Juniors queremos que a los socios, socias e hinchas los dejen votar.… pic.twitter.com/8TPLNsZSrO
— Boca Juniors (@BocaJrsOficial) November 28, 2023
La justice considère qu’il existe des irrégularités dans les listes électorales et reproche à ces dernières d’être gonflées de plus de 13 000 socios activos, ceux pouvant voter, qui auraient obtenu ce statut de façon irrégulière sous la présidence de Jorge Ameal, l’actuel président dont Riquelme est le second. En guise de défense, le clan de l‘Ultimo Diez a dénoncé une tentative de déstabilisation du club, réfutant les faits reprochés. Alors que les clubs argentins craignent une grande modification de leur système démocratique, la présence de Mauricio Macri, ancien président argentin et soutien affiché de Javier Milei, n’augure rien de bon pour Boca. Un argument que Riquelme ne se prive pas d’utiliser, soulignant qu’il n’a jamais mêlé Boca à la politique.
JF